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Les épreuves/ exemples

 

Les épreuves

  • L’épreuve écrite
  • 4 heures

Coefficient : 16

Dans le cadre de l'épreuve de spécialité de terminale, seul le programme limitatif suivant est évaluable :

Objet d'étude - La recherche de soi :

Objet d'étude - L'humanité en question :

- « Les expressions de la sensibilité » ;

- « Histoire et violence » ;

« Les métamorphoses du moi ».

-  « Les limites de l'humain ».

 

L’épreuve écrite de spécialité Humanités, Littérature, Philosophie dure quatre heures et se compose de deux questions appelant à des développements d’ampleur équivalente. Il existe deux types de sujets possibles :

1. Un texte littéraire accompagné d’une question d’analyse littéraire + un essai philosophique.

 OU BIEN 2. Un texte philosophique et une question d’étude de texte philosophique + un essai littéraire.

La question d’interprétation de texte, qu’il soit littéraire ou philosophique, invite le candidat à rendre compte de sa bonne compréhension du texte et d’une analyse fine et pertinente des enjeux de celui-ci afin d’en proposer une interprétation. L’épreuve de la classe terminale permet un plus long développement de la « question d’interprétation », comme de la « question de réflexion » qui prend, pour cette raison, le nom d’« essai ». Les attendus relatifs au traitement de la « question d’interprétation » sont ceux de la classe de première. Les analyses et interprétations des candidats sont cependant plus étoffées et proportionnées au temps imparti à l’épreuve. Apparenté à la « question de réflexion », l’« essai » est un exercice d’argumentation ordonnée à la fois plus bref et plus libre que la dissertation. L’important est qu’il rende compte d’une pensée personnelle, progressive et ordonnée, appuyée sur des références et des exemples précis. Quelle qu’en soit la forme, elle permet aux candidats de développer leur réponse à la question posée sans se perdre en conjectures sur le sens de cette dernière. Cette pensée en première personne leur permet également de développer une réflexion adossée à ce que disent les œuvres et les textes et à ce qu’ils permettent de comprendre des réalités du monde. Le propos progresse librement, mais avec ordre, selon les contraintes logiques identifiées par son auteur.  Les sujets proposés en fin de terminale peuvent porter sur les deux objets d’étude – la recherche de soi et l’humanité en question –, et les notions rencontrées en classe de première mais non approfondies en classe de terminale, doivent être connues et mobilisables. Elles ne peuvent cependant pas constituer un ressort essentiel du sujet.

Les deux questions mettent en jeu différentes compétences que le candidat doit maîtriser en fin de terminale : la lecture précise et fine des textes proposés, la maîtrise de la langue et de son lexique, la capacité d’argumentation, la capacité d’analyse et de problématisation, la capacité à proposer une réflexion personnelle qui ne soit pas une simple restitution de connaissances, la capacité à rédiger une réponse rigoureuse, organisée, structurée et progressive.

Les deux questions donnent lieu à des développements d'ampleur comparable, présentés sur deux copies distinctes avec les questions clairement identifiées, et qui font l'objet de corrections distinctes, l'une par un professeur de lettres, l'autre par un professeur de philosophie, selon l'orientation disciplinaire respective des exercices.

  • Le Grand Oral

Durée : 20 minutes

Préparation : 20 minutes

Coefficient : 10

 

Définition et objectifs

L'épreuve orale terminale est l'une des cinq épreuves terminales de l'examen du baccalauréat.

Elle est obligatoire pour tous les candidats qui présentent l'épreuve dans les mêmes conditions.

Les candidats à besoins éducatifs particuliers peuvent demander à bénéficier d'aménagements de l'épreuve conformément à l'annexe 2.

Finalité de l'épreuve

L'épreuve permet au candidat de montrer sa capacité à prendre la parole en public de façon claire et convaincante. Elle lui permet aussi de mettre les savoirs qu'il a acquis, particulièrement dans ses enseignements de spécialité, au service d'une argumentation, et de montrer comment ces savoirs ont nourri son projet de poursuite d'études, voire son projet professionnel.

Évaluation de l'épreuve

L'épreuve est notée sur 20 points.

Le jury valorise la solidité des connaissances du candidat, sa capacité à argumenter et à relier les savoirs, son esprit critique, la précision de son expression, la clarté de son propos, son engagement dans sa parole, sa force de conviction. Il peut s'appuyer sur la grille indicative de l'annexe 1.

Format et déroulement de l'épreuve

L'épreuve, d'une durée totale de 20 minutes, se déroule en trois temps :

  • Premier temps : présentation d'une question (5 minutes)

Au début de l'épreuve, le candidat présente au jury deux questions.

Ces questions portent sur les deux enseignements de spécialité soit pris isolément, soit abordés de manière transversale. Elles mettent en lumière un des grands enjeux du ou des programmes de ces enseignements. Elles sont adossées à tout ou partie du programme du cycle terminal. Pour les candidats scolarisés, elles ont été élaborées et préparées par le candidat avec ses professeurs et, s'il le souhaite, avec d'autres élèves.

Les questions sont transmises au jury, par le candidat, sur une feuille signée par les professeurs des enseignements de spécialité du candidat et portant le cachet de son établissement d'origine.

Le jury choisit une des deux questions. Le candidat dispose de 20 minutes de préparation pour mettre en ordre ses idées et réaliser, s'il le souhaite, un support qu'il remettra au jury sur une feuille qui lui est fournie. Ce support ne fait pas l'objet d'une évaluation. L'exposé du candidat se fait sans note.

Le candidat explique pourquoi il a choisi de préparer cette question pendant sa formation, puis il la développe et y répond. 

Le jury évalue les capacités argumentatives et les qualités oratoires du candidat.

  • Deuxième temps : échange avec le candidat (10 minutes)

Le jury interroge ensuite le candidat pour l'amener à préciser et à approfondir sa pensée. Il peut interroger le candidat sur toute partie du programme du cycle terminal de ses enseignements de spécialité et évaluer ainsi la solidité des connaissances et les capacités argumentatives du candidat.

  • Troisième temps : échange sur le projet d'orientation du candidat (5 minutes)

Le candidat explique en quoi la question traitée éclaire son projet de poursuite d'études, voire son projet professionnel. Il expose les différentes étapes de la maturation de son projet (rencontres, engagements, stages, mobilité internationale, intérêt pour les enseignements communs, choix de ses spécialités, etc.) et la manière dont il souhaite le mener après le baccalauréat.

Le jury mesure la capacité du candidat à conduire et exprimer une réflexion personnelle témoignant de sa curiosité intellectuelle et de son aptitude à exprimer ses motivations.

Le candidat effectue sa présentation du premier temps debout, sauf aménagements pour les candidats à besoins spécifiques. Pour les deuxième et troisième temps de l'épreuve, le candidat est assis ou debout selon son choix.

Si la question traitée concerne l'enseignement de spécialité langues, littératures et cultures étrangères et régionales, chacun des deux premiers temps de l'épreuve orale terminale peut se dérouler, en partie, dans la langue vivante concernée par l'enseignement de spécialité, selon le choix du candidat.

  • Composition du jury

Le jury est composé de deux professeurs de disciplines différentes, dont l'un représente l'un des deux enseignements de spécialité du candidat et l'autre représente l'autre enseignement de spécialité ou l'un des enseignements communs, ou est professeur-documentaliste. 

 

Annexe 1 - Grille d'évaluation indicative de l'épreuve orale terminale

 

Qualité orale de l'épreuve

Qualité de la prise de parole en continu

Qualité des connaissances

Qualité de l'interaction

Qualité et construction de l'argumentation

très insuffisant 

Difficilement audible sur l'ensemble de la prestation.

Le candidat ne parvient pas à capter l'attention.

Enoncés courts, ponctués de pauses et de faux démarrages ou énoncés longs à la syntaxe mal maîtrisée.

Connaissances imprécises, incapacité à répondre aux questions, même avec une aide et des relances.

Réponses courtes ou rares. La communication repose principalement sur l'évaluateur.

Pas de compréhension du sujet, discours non argumenté et décousu. 

insuffisant 

La voix devient plus audible et intelligible au fil de l'épreuve mais demeure monocorde.

Vocabulaire limité ou approximatif.

Discours assez clair mais vocabulaire limité et énoncés schématiques.

Connaissances réelles, mais difficulté à les mobiliser en situation à l'occasion des questions du jury.

L'entretien permet une amorce d'échange. L'interaction reste limitée.

Début de démonstration mais raisonnement lacunaire.

Discours insuffisamment structuré.

satisfaisant 

Quelques variations dans l'utilisation de la voix ; prise de parole affirmée. Il utilise un lexique adapté.

Le candidat parvient à susciter l'intérêt.

Discours articulé et pertinent, énoncés bien construits.

Connaissances précises, une capacité à les mobiliser en réponses aux questions du jury avec éventuellement quelques relances

Répond, contribue, réagit. Se reprend, reformule en s'aidant des propositions du jury.

Démonstration construite et appuyée sur des arguments précis et pertinents.

très satisfaisant

La voix soutient efficacement le discours.

Qualités prosodiques marquées (débit, fluidité, variations et nuances pertinentes, etc.).

Le candidat est pleinement engagé dans sa parole. Il utilise un vocabulaire riche et précis.

Discours fluide, efficace, tirant pleinement profit du temps et développant ses propositions.

Connaissances maîtrisées, les réponses aux questions du jury témoignent d'une capacité à mobiliser ces connaissances à bon escient et à les exposer clairement.

S'engage dans sa parole, réagit de façon pertinente. Prend l'initiative dans l'échange. Exploite judicieusement les éléments fournis par la situation d'interaction.

Maîtrise des enjeux du sujet, capacité à conduire et exprimer une argumentation personnelle, bien construite 

 

 

 

 

L’épreuve orale de rattrapage

Cette épreuve, d’une durée de 20 minutes, précédée de 20 minutes de préparation comporte quelques similitudes avec l’oral de français en Première.

Elle porte essentiellement sur le programme de l’enseignement de spécialité Humanités, Littérature et Philosophie de la classe de terminale. Il est possible que parmi les six sous-thèmes, certains soient mis de côté, avec une rotation chaque année. En voici le déroulement précis : ­ l’examinateur donne un sujet au candidat. En fonction de la discipline de l’examinateur (littérature ou philosophie), le sujet portera sur l’une de ces deux disciplines. Il prendra la forme d’une interrogation sur l’un des deux objets d’étude de l’épreuve écrite.

­Le candidat a 20 minutes pour préparer sa réponse, puis il y répondra pendant 10 minutes maximum. Il mobilisera pour cela toutes les références (textes et auteurs de littérature et de philosophie, œuvres d’art…) qui lui permettront de construire une réponse pertinente. ­Les 10 minutes restantes donneront lieu à un entretien entre le candidat et l’examinateur. Il ne sera pas à cette occasion exigée d’autres connaissances que celles nécessaires à l’épreuve écrite mais le candidat aura l’occasion de rendre manifeste sa maîtrise des thèmes sur lesquels il sera questionné, et sa capacité de réflexion critique. ­ L’examinateur évaluera en plus de cette maîtrise, la clarté de l’exposition. L’évaluation sera globale et aboutira à une note pouvant aller de 0 à 20.

 

 

 

 

 

 

Exemples de questions pour le grand oral ( thème : la recherche de soi/éducation)

  • Quels enjeux prioritaires une éducation doit-elle se donner pour favoriser l’émancipation des individus ?
  • Quels rôles la famille peut-elle jouer dans l’éducation d’un enfant et d’un adolescent ?
  • S’instruire aide-t-il à devenir adulte ?
  • Quelles traces les souvenirs d’écolier peuvent-ils laisser en nous ?
  • De quelle manière susciter la curiosité pour le savoir ?
  • Comment un système éducatif peut-il contribuer à une plus grande égalité entre les hommes et les femmes ?
  • Quelle place peut-être faite à la sensibilité dans l’éducation ?
  • Qu’est-ce qui est le plus susceptible de favoriser l’apprentissage ?
  • Quels regards sur l’éducation les philosophes et les hommes de lettres ont-ils eus au fil du XXème siècle et jusqu’à aujourd’hui ?
  • Comment, depuis la renaissance et au fil des époques, s’est-on posé la question de la place des femmes dans l’accès à la connaissance ?
  • Comment l’éducation peut-elle favoriser l’égalité des chances ?
  • Pourquoi les filles et les femmes ont-elles été si longtemps maintenues dans l’ignorance ?
  • Doit-on éduquer les filles comme les garçons ?
  • Comment l’éducation peut-elle aider les filles à s’émanciper ?
  • En quoi l’éducation des femmes constitue-t-elle un enjeu pour l’ensemble de la société ?
  • Comment les écrivains et les philosophes femmes ont-elles œuvré pour l’amélioration de l’éducation des femmes ?
  • Quels progrès reste-t-il à faire dans l’éducation pour améliorer la condition féminine ?
  • Quel état des lieux peut-on dresser de l’éducation des filles dans le monde ?
  • Par quels moyens peut-on lutter pour une meilleure éducation des filles ?

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