La question de grammaire

Instructions officielle ( Eduscol)

La question de grammaire

Dans la première partie de l’épreuve, l’explication est suivie d’une question de grammaire, qui « porte uniquement sur le texte [et] vise l’analyse syntaxique d’une phrase ou d’une partie de phrase ». Cette question a pour objet l’intelligence des phénomènes linguistiques : elle n’a pas vocation à ouvrir sur des questions stylistiques ou sur des hypothèses d’interprétation. L’examinateur cherche à vérifier la capacité de l’élève à analyser une phrase ou une partie de phrase – mot, groupe de mots ou proposition – et à rendre compte des relations entre ces composantes et de leurs fonctions. Il est donc exclu qu’un élève puisse être interrogé sur un ensemble d’occurrences ou sur une notion, du type « les compléments d’objet dans le texte » ou « le morphème que dans le texte ». La question ne saurait non plus prendre une forme telle que : « faites toutes les remarques nécessaires sur telle phrase ou tel groupe de mots ». On n’attend pas du candidat une problématisation de son analyse, ni un développement composé en réponse à la question. Les connaissances permettant d’identifier la classe grammaticale d’un mot, la fonction d’une proposition…, pour expliquer la construction d’une phrase sont bien sûr nécessaires, même si la justesse de l’analyse importe davantage que la connaissance du terme exact. Les notions dont la maîtrise est attendue sont celles de la grammaire scolaire. Etant donné le temps dont on dispose dans l’épreuve pour cette question (environ deux minutes), celle-ci est nécessairement brève, précise clairement ce qui est attendu du candidat et porte sur un volume de texte peu important. Elle peut consister, par exemple, à demander une ou plusieurs manipulations syntaxiques en vue d’éclairer une analyse, ou encore à poser une question portant sur la nature, la fonction, la construction d’une phrase ou d’une partie de phrase, mais aussi à inviter à une comparaison entre deux mots, groupes de mots ou propositions. Elle sollicite des connaissances et des capacités de réflexion linguistique, mais appelle de la part du candidat une réponse limitée, sans justification étendue. Aussi les questions ne doivent-elles pas présenter de difficultés particulières, et être à la portée d’un élève sérieux ayant reçu un enseignement précis et régulier.

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