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L'ECRITURE PERSONNELLE (BTS)

La méthode

 

Objectif général :


Évaluation de la capacité du candidat à réaliser un message écrit (notée sur 20).

 

Nature de l'épreuve :

 

Le candidat répond de façon argumentée à une question portant sur la problématique du dossier. La question posée invite à confronter les documents proposés en synthèse et les études de documents menées dans l’année en cours de « Culture générale et expression » (durée indicative : 2 heures).

 

 Il ne s’agit nullement d’exposer brièvement une opinion personnelle, mais de construire un raisonnement, une véritable argumentation appuyée par des exemples solides.

 

Pour cela, il faut utiliser les connaissances accumulées au cours des deux années de votre préparation, et ne pas oublier ce que vous avez appris avant, que ce soit en histoire, en économie, en littérature, en géographie, en communication… Les documents du corpus peuvent aussi être utilisés, mais pas seulement. Cet exercice est l'occasion de vérifier votre culture générale.

 

Temps imparti 

 

1h à 1h30.

 

Vu le temps imparti, qui est très court, il ne s’agit pas de rédiger une dissertation : l’introduction et la conclusion doivent être rapides.

 

Compétences à évaluer

 

- Respecter les contraintes de la langue écrite ;

- Répondre de façon argumentée à une question posée en relation avec les documents proposés en lecture.

 

Ce qui est apprécié :

- références à l’actualité, intérêt pour le monde moderne, informations de fraîche date.

- références diverses et précises (films, auteurs, tableaux, etc.)

 

***

 

LES ETAPES DU TRAVAIL

 

 

 

1. Lire la question…

 

dès que vous avez votre sujet d’examen. Sélectionner ainsi pendant votre exercice de synthèse ce que vous pourrez utiliser pour l’écriture personnelle. Cela vous fera gagner du temps par la suite.

 

On distingue deux grands types de sujets :

 

1. Le sujet vous demande de réagir à une thèse le plus souvent sous forme d’une citation extraite d’un des textes de la synthèse (ex : Selon vous, le sport est-il « l’un des plus forts vecteurs de l’identité nationale », comme l’affirme l’auteur du texte A ?) ou de manière plus directe (Ex. D’après vous l’influence de la télévision est-elle réellement négative pour ceux qui le regardent ?).

2. Le sujet vous demande une opinion personnelle, sans s’appuyer sur une thèse particulière (Ex. Que pensez-vous de … ?).

 

 

2. Analyser la question

 

Repérer les mots-clés et délimiter le champ du sujet afin d’éviter le hors-sujet par la suite.

 

Reformuler le sujet en explicitant les sous-entendus.

 

 

 

 

 

3. Choisir la these que vous allez défendre…

 

… c’est-à-dire celle pour laquelle il vous semble que vous avez le plus d’exemples et de références à proposer.

 

 

 

4. Rechercher les arguments et les exemples

 

Les exemples peuvent être empruntés à la sociologie, l’histoire, la presse, le théâtre, le cinéma, la littérature, la publicité….

 

- Notez immédiatement les idées spontanées qui vous viennent à l’esprit, même les plus vagues ou les petits exemples. Ce sont des pistes à explorer.

 

- Faites des associations d’idées : à partir des mots du sujet, cherchez des mots associés.

 

- Posez des questions à partir des mots du sujet pour trouver des pistes (par exemple : qui ? comment ? où ? quand ? pourquoi ?).

 

- Relisez les documents de la synthèse pour y puiser des idées, sans recopier bêtement.

 

- Repassez dans votre tête ce qui a été vu en cours pendant l’année : textes, documents, films, problématiques… 

 

 

5. Rechercher un plan.

 

Classer les arguments du plus au moins évident, du moins original au plus original. Votre raisonnement doit progresser : il s’agit d’une véritable construction logique, et non d’une simple juxtaposition d’idées.

 

 

Plusieurs types de plans possibles :

 

 - Le plan purement « argumentatif ». Ce type de plan correspond plutôt aux sujets de type 1 (voir ci-dessus). Trois solutions pour construire votre argumentation :

- Vous approuvez (oui) en développant des arguments qui vont uniquement dans le sens de la thèse proposée.

- Vous réfutez (non) en développant des arguments contre la thèse proposée.

- Vous nuancez (oui … mais) les propos posés par le sujet.

 

- Le plan analytique (constat /causes du problème/conséquence,solutions), historique ou comparatif, thématique (passer en revue les différents aspects du problème, politique, économique, social…) peuvent aussi être utilisés.

 

Deux types de développements :

 

- Le plan élaboré avec parties et sous-parties : chaque partie énonce une thèse ou une idée générale, et les sous-parties développent les arguments et les exemples.

- Le plan simple, qui développe trois arguments associés à des exemples dans trois paragraphes.

 

 

6. Rédiger l’introduction

 

- Introduction du thème du sujet : phrase d'accroche suscitant l'intérêt du lecteur, approche originale...

 

Ex. : L'avenir de la voiture

  • question: Quand on sait que les ressources pétrolières vont bientôt être épuisées, la voiture a-t-elle encore un avenir?
  • paradoxe: Plus les voitures sont rapides, plus la circulation est lente. L'avenir de la voiture semble de ce fait bien compromis.
  • historique: Pendant longtemps l'homme s'est déplacé à pied, puis à cheval ou en bateau. Brusquement il a inventé le vélo, le train, l'avion, mais surtout la voiture qui en moins d'un siècle s'est imposée partout et qui dans moins d'un siècle aura peut-être disparu de nos paysages.
  • avis opposés: Certains défendent la voiture au nom de la liberté de déplacement, quand d'autres ne voient en elle qu'une source de poison dans notre vie quotidienne. Son avenir divise profondément le public.
  • philosophique ou moral: On connaît la formule de Rabelais: Science sans conscience n'est que ruine de l'âme. A voir les dégâts causés par la plupart de nos inventions récentes, il est temps de s'interroger sur l'avenir de la voiture.
  • anecdote, fait divers, etc. : L'autre jour, je m'arrête devant une vieille voiture et je remarque sur son pare-brise un autocollant: "bien réglé, mon moteur ne pollue pas." Je me dis: serait-ce la voiture de l'avenir? etc.

- Reprise ou reformulation de la question posée.

- Annonce du plan (facultative)

 

 

7. Rédiger le développement

 

Le développement se rédige au présent et, contrairement à la synthèse, le « je » est autorisé (mais en aucun cas le « vous » : on ne prend pas à partie le correcteur).

 

Les paragraphes (avec alinéa !) s’organisent de la même façon que pour la synthèse.

 

Les connecteurs logiques et les transitions entre les parties du devoir sont également nécessaires !

 

Il faut développer les idées et les exemples dans un paragraphe (= une quinzaine de lignes), et ne pas se contenter de formuler l’argument en donnant une référence.

 

 Essayez de varier au maximum vos exemples : références théoriques (qui peuvent être prises dans le dossier de synthèse), exemples concrets, films, livres, émissions de télévision, articles de presse …

 

8. Rédiger la conclusion

 

- Résumer votre argumentation.

- Enoncer clairement votre prise de position (= réponse à la question posée).

- Chute ou ouverture si vous avez une bonne idée...

 

 

9. Relecture attentive

 

Il s’agit de faire la chasse aux fautes d’orthographe, de construction et de ponctuation car la langue est un des critères d’évaluation de la copie.

 

 

Analyse d'un sujet ( thème voir, faire voir)

 

 

Les photographies qui nous choquent sont-elles nécessaires ?

Déterminer le champ de réflexion 

Une démarche =  définir et s’interroger

Les photographies

  • Pas de vidéo
  • pas une seule photo à traiter… trouver différents exemples dans des domaines variés
  • où peut-on trouver des photos ? : magazines, journaux, internet, panneaux dans la rue, sur les Smartphones…

Qui nous choquent

  • Le sujet interroge la réception de la photo par tout un chacun
  • Le verbe «  choquer » fait appel à nos émotions Pour quelles raisons peut-on être choqué ?
  • Images violentes (qu’appelle-t-on une image violente ?), qui opèrent une forme de traumatisme
  • Une photo scandaleuse qui bouleverse nos codes moraux, socioculturels, nos habitudes
  • Une photo qui humilie quelqu’un
  • Une photo qui nous renvoie à notre propre mort, à nos propres peurs…

Sont-elles nécessaires ?

  • Dont on ne peut se passer
  • Font partie de notre mode de vie( ?)
  • Sans elles, rien ne fonctionne ( mais images mobiles > plus d’impact ? plus nécessaires ?)
  • Mais certains média refusent de les montrer > pourquoi ?
  • Utile
  • A quoi ? aux institutions, à la bonne marche du monde…
  • A qui ? à moi en tant qu’individu, à une société particulière, aux sociétés entre elles…

 

 

 

Exemple d’introduction :

Nous adorons voir des images choquantes, certains d’entre-nous vont même jusqu’à les chercher sur Internet quand les grands médias refusent de les diffuser. Ces images alimentent les discussions entre amis autour d’un verre ou sur les réseaux sociaux, créent des polémiques sur les grandes chaînes télévisuelles. Bref, nous aimons l’odeur du scandale ![K1]  Mais, au-delà de ce petit frisson qui vient rompre la monotonie de notre quotidien, les images qui nous choquent ont-elles une utilité ? Pourrions-nous nous en passer ?

 

  1.  

 [K1]Phrases d’accroche : objectifs = être percutant, attirer l’attention.

compte rendu d'un devoir

BILAN DES ECRITURES PERSONNELLES

Sujet :

Dans War Photographer, James Nachtwey déclare : «  Il est de plus en plus difficile de toucher les gens avec des photos dans la mesure où l’on recherche surtout le fun, le divertisement »

Aspects positifs

- Tentative de structure avec introduction, développement et conclusion

- Respect, pour la plupart, d’une longueur imposée

- Copies personnelles (à amplifier parfois)

 

Aspects à améliorer

ð  Manque d’analyse du sujet et tendance au hors-sujet

ð  Affirmations imposées sans analyse, sans argumentation

ð  Des introductions trop « scolaires »

ð  Annonce de plan maladroite

ð  Manque d’exemples témoignant d’une certaine culture générale

ð  Syntaxe défaillante

ð  Manque de liens entre les idées et donc de cohérence

ð  Reformulation tronquée du sujet

ð  Confusion entre reprise de la thèse et argumentation autour de la thèse.

A votre tour, à la place du correcteur, quelles erreurs signaleriez-vous dans les extraits de copie ci-dessous ?

  1. 1.       Il semble évident que lorsqu’on regarde des films de guerre ou d’épouvante, une photo de guerre touchera moins.

 

  1. 2.       Moi-même et ma classe nous avons visionné un reportage intitulé War Photographer. Il s’agit d’un documentaire ….

 

  1. 3.       Pour commencer je serai d’accord avec cette affirmation et poursuivre avec des contre-arguments qui montrerons pourquoi je ne serai pas d’accord avec celle-ci.

 

  1. 4.       J.N a raison en affirmant qu’il est difficile de toucher des gens avec la photo et notamment en ce qui concerne les photos de guerre. La guerre a toujours été quelque chose de choquant et de terrifiant pour les gens, on le voit notamment dans le film War Photographer, où il est vrai que certaines scènes pourraient choquer les plus sensibles.

 

  1. 5.       Ils éprouvent le besoin de divertissement. Par exemple, l’image photo journalistique n’ont plus le même impact chez les gens. Elles sont vite oubliées afin de laisser place à des images plus divertissantes comme des magazines people comme «  Closer » ou « Public »

 

  1. 6.       Tout d’abord nous avons vu  que le travail de reporter est sérieux est basée sur le social, sur l’échange car pour prendre des photos de ces personnes sur le front, il doit être accepté par eux. tout au long du film il a était présent sur le front dans plusieurs pays ( palestine, vietnam, kosovo) ou il recherche des photos réalistes étant comprises par tout public pour montrer la situation des pays en difficulté.

 

  1. 7.       Mëme si la vidéo a pris beaucoup de place dans notre monde, la photo reste une image figée dans le tems, ce qui donne une valeur à cette photographie.

 

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